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Qui suis-je ?

 


 

La cuisine est un monde dont la cheminée est le soleil

 

Victor Hugo

 

 

Bonjour à tous !

Je m’appelle Rodolphe Briec. Je suis né le 2 juillet 1969 dans une petite ville fortifiée en sud Bretagne, appelée La Ville Close à Concarneau dans le Finistère.

Les vents du littoral m’ont poussé jusqu’à Plœmeur dans le Morbihan ou je vis actuellement.

Je suis marié à une épouse merveilleuse et vivons en famille recomposée. Je dois dire, une famille qui se décompose au fil du temps. Les enfants grandissent et la vie les appelle vers d’autres horizons. Si bien qu’il nous reste, si j’ai bien compté, un. Ou plutôt une petite crotte de 11 ans, la nôtre issue de notre union. La première à gouter les bons petits plats que je cuisine avant de les partager avec vous et qui n’hésite pas à apporter de temps à autre son petit grain de sel. S’il faut parfois composer avec son tempérament bien trempé, je dois aussi reconnaitre qu’une vraie petite marmitonne gourmande et ouverte d’esprit pousse à mes côtés. Et quelque chose me dit qu’elle est bien décidée à me faire vivre encore des jours heureux.

La cuisine ce n’est pas de la tarte !

Pour tout vous dire, je suis tombé dedans tout petit. A l’âge de 3 ans, lors d’un repas familial, j’ai profité d’une excursion discrète en cuisine loin de tous regards pour vivre ma première expérience culinaire : La vinaigrette. L’histoire raconte qu’entre les deux portes du buffet grandes ouvertes, un petit diablotin haut comme trois pommes au regard angélique barbotait comme un poisson dans l’eau parmi les huiles et le vinaigre.

Croyez-moi ou pas. 6 ans plus tard, j’annonce à toute la famille que je serai cuisinier et qu’un jour je porterai une belle et haute toque blanche. Je dois dire qu’à la maison, je suis à la bonne école et qu’ici la cuisine c’est tout une histoire. Bien avant ma tendre enfance, les plaisirs de la table prenaient déjà une place prépondérante dans l’âtre familial. Alors le fait de mettre les pieds dans le plat n’a surpris personne. Bien au contraire, je pense avoir ravi Josiane et Georges, mes chers parents.

Les samedis et dimanches, on met les petits plats dans les grands. Toute la cuisine est en ébullition. Josiane fait la pâtisserie et Georges s’affaire aux fourneaux. Les odeurs se diffusent. C’est la tarte aux pommes qui sort du four. Le poulet à l’ananas qui mijote et libère ses vapeurs de caramel et de cannelle. Sur la table, une recette tahitienne se prépare : Il y a une marinade au citron vert, des tranches de thon et des copeaux de noix de coco. En entrouvrant le placard se sont toutes les épices qui distillent leurs arômes lointaines. Une mousse au chocolat est au réfrigérateur. Des madeleines se reposent sur la grille du four. J’en pique une discrètement. La mousse, ce sera pour plus tard car je veux faire la popote moi aussi. Je veux cuisiner, tout comme mes parents. Et puis, ça sent trop bon !…

Dans l’agitation parfaitement orchestrée, j’enfile un tablier. Et c’est l’eau à la bouche que je me mets aux casseroles pour la toute première fois. J’étale les fiches de recettes, ouvre des livres et commence à cuisiner. Du moins, j’apprends sous l’œil attentif et bienveillant de mes chers parents. Vous l’aurez compris, chaque repas abonde la table et régale la maisonnée de plats aussi divers les uns que les autres. Les invités quant à eux, sont accueillis et se lèchent déjà les babines en entrant. Et d’un joli tour du monde gastronomique, ils repartent la bedaine repue et le palais enivré de saveur.

Toujours est-il que bien décidé à devenir un chef cuisinier, j’entre à 16 ans en apprentissage : J’épluche, je taille, je coupe, je lave. J’essuie les coups de feu, me fais enguirlander milles fois. Mais je tiens !…

Le diplôme en poche, je parcours les tables étoilées, les grands hôtels du littoral Breton et les Relais et Châteaux. Je deviens sous-chef dans l’un d’entre eux. Yes enfin !…Chef pâtissier dans un autre. Double yes !!!… Du plus simple au plus luxueux des terroirs, je les ai cuisiné à toutes les sauces. Jusqu’à ce que mon appétit m’entraine vers les odeurs des fournils, parmi les arômes de farines cuites et de levain fermenté. Je mets la main à la pâte et façonne les pains de toutes sortes. Je dore les viennoiseries avant l’entrée en cuisson. J’explore les tartes et gâteaux à la crème. Je tempère le chocolat, enrobe les ganaches… Au tant vous dire que ma gourmandise se trouvait là dans un beau pétrin !

Le pétrin… 

C’est aussi la création de mon propre restaurant. Hors mis le fait de réaliser un rêve d’enfant, je ne me sens pas à ma place et la réussite n’est pas au rendez-vous. Certainement un mauvais teaming entre les planètes, un truc comme ça !… Toujours est-il que je tire de cette expérience un grand bénéfice moral en poussant ma réflexion un peu plus loin: Qu’est-ce que je veux vraiment faire de ma vie ? La réponse fut immédiate et plus qu’évidente. Vous aurez deviné vous aussi : Partager certes mais surtout transmettre ma passion.

Pour cela il me faut me réinventer. Prendre des chemins de traverse, trouver une tangente pour me rapprocher de vous comme à présent. Au début, créer un blog culinaire était une simple idée parmi d’autres. Une idée à creuser, pourquoi pas ? Et comme toutes les bonnes idées, en creusant un peu plus, elles finissent un jour par se réaliser. J’avais tout à faire et à connaître de ce monde du blogging. Et mon inexpérience me faisait défaut. Par chance, parce qu’il en faut parfois, un ami, entrepreneur sur le web m’aide à monter le projet. C’est ainsi que le vingt octobre deux mille dix sept, le blog court-bouillon voit le jour.

Parce que cuisiner, C’est surtout avoir du plaisir dans le cœur, des éclats dans les yeux. C’est partager une tranche de vie, une histoire au tour d’un plat. Je peux me régaler et me surprendre. Je peux découvrir, sentir les prémices d’une nouvelle recette et la partager ensuite. Parce que ma recette du bonheur, c’est de vous transmettre la cuisine comme je la vie.

Vous allez surement me dire que mes recettes sont classiques. Trop classique peut-être. Vous aurez certainement raison. Mais c’est aussi celle que j’aime cuisiner ! Une cuisine de tous les jours, actuelle, authentique et conviviale. Elle m’a été transmise, à la maison et puis bien plus tard au côté de chefs tout aussi passionnés que généreux. Ils ont su me transmettre jour après jour l’amour du métier et m’ont permis de me construire humainement. Tous ont marqués mon histoire sans exception. Et c’est cette histoire que je raconte lorsque je cuisine.

J’aime faire évoluer les recettes. Reprendre mes vieux ‘’classiques’’, les inscrire dans un temps plus moderne. Parce que les produits du marché évoluent eux aussi. Il suffit parfois d’un rien pour rendre un plat plus actuel. J’ajoute un peu de légèreté – Les anciennes recettes en ont souvent besoin – plus de croquant ou de moelleux avec une petite pointe de saveur nouvelle. La présentation a aussi un joli rôle à tenir. Elle peut être épurée ou audacieuse, colorée voire éclatante, ce qui compte, c’est le regard et l’appréciation que je porte sur le plat qui fera toute la différence. D’autres recettes sont ancrées dans la plus pure tradition, nul besoin d’y toucher à mon sens. Elles me rattachent à des souvenirs, au respect des anciens et de leur savoir ! C’est ma façon de leur rendre hommage.

Un brin de créativité…

Et puis il y a les recettes du moment, imprévisibles, instinctives, celles que l’on fait à sa sauce. Parce que les produits  m’y autorisent, parce qu’ils m’appellent au coin d’un étal. Ces produits me parlent, me captivent. Je les trouve beaux. En les observant, tous forment entre eux une combinaison juste parfaite pour satisfaire mon désir. S’en suit alors un jeu de séduction entre le charme d’une belle tomate bien ronde fraichement cueillie et une merveilleuse aubergine au violet sombre éclatant. Qui des deux aura le privilège de courtiser mon petit panier en osier ? Les deux pardi, j’ai une recette à faire moi !

C’est je pense, le moment que j’affectionne le plus de la journée, caresser la fraicheur matinale et me rendre au marché. On mange quoi à midi ? Un poisson, une viande, des légumes ? Des fruits peut-être ? En cet instant précis, je n’en ai aucune idée, je n’ai toujours pas de recette en tête ni de liste sous le nez. Ce n’est pas que je l’ai oublié mais je préfère m’inspirer de l’abondance des marchés et me laisser délicieusement tenter. C’est à la rencontre de tous ces péchés mignons que je m’en vais vivre l’alchimie sensorielle et choisir ce qu’il y a de meilleur pour cuisiner. Le plaisir de me régaler me guette, une recette c’est sur va émerger.

Les recettes sont décortiquées pour ensuite vous les transmettre de façon détaillées et précises. Elles peuvent être simples ou plus compliquées mais elles sont quasi toujours accompagnées de photos pour vous guider et de mes commentaires pour vous expliquer. Si toutefois, une épine venait à vous bloquer, pour vous l’ôter du pied, je répondrai à toutes vos attentes, qu’elles soient techniques, gourmandes ou tout simplement pragmatiques.

Et pour tous ceux qui pensent que faire la cuisine c’est trop compliqué, qu’ils ne sont pas doués ou qu’ils n’ont pas confiance en eux. Jetez un coup d’œil  sur la méthode cuisinez autrement et en confiance que j’ai mis en place spécialement pour vous. Cette méthode va vous aidez à  dé-dra-ma-ti-ser vos angoisses de cuisiner.

Mon souhait c’est de vous aider à vous épanouir dans cet art tout aussi vaste que passionnant et devenir vous aussi comme je le vis moi, votre propre ‘’Chef’’.

Alors faites-vous plaisir et éclatez-vous !

 


Remerciement,

Je ne pouvais pas finir cette page sans remercier les personnes qui m’ont aidé à réaliser le blog. Ils sont à mes yeux des êtres tellement exceptionnels et gravitent tous dans ma vie depuis un bon p’tit moment déjà.

A commencer par mon amoureuse, Myriam, épicurienne et tout aussi passionnée que moi. Qui voit en la nature une force de beauté vibratoire inépuisable qui ne demande qu’à être entendue en conscience pour un peu qu’on s’y attarde. La vie prend une tout autre dimension à ses côtés. Ma cuisine aussi !

A ma petite chérie Jade, à qui je dois certaines photos du blog quand mes mains sont à cuisiner. C’est, je pense, la plus exigeante des collaboratrices. La plus espiègle aussi. C’est vrai un bonheur !…

A Johanna, ma belle fille, qui passe en revue et teste en parallèle chaque recette que je publie. Le sens de la critique bien amené, c’est aussi une conseillère hors pair en communication. Le bouche à oreille c’est aussi sa spécialité…

A Philippe, mon ami pour ces compétences ultras techniques, son talent de graphiste et sa patience. Fin conseillé et toujours présent au cas où…Quel bel homme !…

A ma chère mère pour sa bienveillance durant mes jeunes années. Cordon bleu émérite qui garde toujours un œil attentif sur ce que je cuisine et prend un plaisir à décortiquer chaque publication du blog…

Et à mon père qui m’a fait découvrir enfant, en rentrant de ses voyages aux quatre coins de la planète, des produits exceptionnels au travers d’une cuisine venue d’ailleurs. Aujourd’hui, il cultive le TOUT VA BIEN pour le meilleur du monde.

Je vous aime…